Protection sociale au Maroc : 8 recommandations pour un état-stratège
Au cœur de l’été 2020, alors que la planète peine à sortir des premiers confinements liés à la crise sanitaire de la covid-19, que les plans de relance économique géants se multiplient et que la course aux vaccins en est encore à ses prémisses, la réponse structurelle du Maroc à cette crise et à ses conséquences multiples est dévoilée par le Roi Mohammed VI lors de son traditionnel discours annuel du trône.
Prenant à contre-pied les urgences du moment, et souhaitant visiblement saisir l’opportunité de la crise pour mettre en route un nouveau plan de réformes systémiques à caractère social, le souverain chérifien annonce le 30 juillet 2020 le lancement d’une vaste initiative inédite de généralisation de la couverture sociale au profit de tous les Marocains. Une réforme que les analystes marocains qualifient quasi immédiatement d’« historique, de structurante et de déterminante », inaugurant de fait une nouvelle inflexion de l’État marocain vers un accroissement de la solidarité nationale afin de corriger les distorsions sociales générées par deux décennies de croissance forte tirées par les investissements dans les infrastructures et l’industrie.
Industrie agroalimentaire : le Maroc futur champion régional ?
C’est l’un des grands paradoxes de l’économie marocaine : le Royaume Chérifien, pays à vocation agricole et grand exportateur de produits alimentaires, est considéré par l’Organisation mondiale du commerce (OMC) comme un importateur net de ces derniers.
Quel positionnement d’avenir pour l’industrie automobile marocaine ?
L’industrie automobile mondiale est en proie à des évolutions structurelles sous les effets conjugués des transformations digitales écologiques et sociétales et de l’impact de la crise de la Covid-19.
La pandémie a fortement affecté le secteur par une baisse des ventes de véhicules dans les régions touchées, mettant à mal les stratégies de développement des constructeurs et de l’ensemble de la filière.
La chute importante des ventes et l’arrêt des usines durant le pic de la crise ont accentué les difficultés du secteur, avant que ne survienne la pénurie des semi-conducteurs qui a mis sous pression la production mondiale en 2021, enrayant en partie un mouvement de reprise très attendu. Plus récemment, cette industrie a été également confrontée à des défis relatifs à la hausse du prix du carburant ainsi qu’aux répercussions de la guerre en Ukraine.
«LOST IN AFRICA» Quel projet économique alternatif et durable pour les régions marocaines frontalières des présides espagnols ?
Depuis la fin 2021 et le début de l’année 2022, les deux présides espagnols de Sebta et Melilla, seules enclaves européennes situées sur le continent africain, sont à nouveau au cœur de l’actualité, sur fond de montée de la question de l’immigration en Europe, combinée à la volonté du Royaume Chérifien de rééquilibrer ses relations avec le vieux continent et d’enclencher une nouvelle trajectoire de développement national et territorial, où l’humain, et le social sont au coeur de toutes les politiques publiques.
Tanger: Futur «Port Franc Numérique» de la méditerranée
Élaboré sous la Direction de Abdelmalek Alaoui, avec notamment la contribution du Professeur Ahmed Azirar et Salma Bachir El Bouhali, ainsi que les chercheurs de l’IMIS, ce Policy Paper met en lumière le développement de Tanger comme résultat de la conjonction de dotations géographiques et historiques et d’une stratégie de développement national et territorial visant à optimiser le rendement économique des infrastructures réalisées. Les experts proposent, à travers ce Policy Paper, une nouvelle étape dans le développement de la zone bâtie sur le triptyque « Logistique/Industrie – Finance – Numérique ». Cette vision repose sur des synergies qui pourraient être réalisées entre trois pôles d’excellence : un pôle logistique et industriel existant à consolider, un pôle numérique à développer et un pôle financier de nouvelle génération à construire autour d’une bourse panafricaine d’échange de matières premières « Tanger-Nador Commodity Exchange ».
Internationalisation de l’économie marocaine : Projection 2020-2030
Cette contribution s’attache à étudier d’une part le positionnement du Maroc dans les Chaînes de Valeurs Mondiales (CVM) et propose d’autre part un tour d’horizon de l’orientation des relations économiques du Royaume sur les deux prochaines décennies.
S’inscrivant dans une démarche prospective, ce policy paper expose en effet le positionnement actuel du royaume dans les CVM des six secteurs clés suivants : l’automobile, l’aéronautique, le textile, l’agroalimentaire, les services et l’industrie pharmaceutique.
Relance du tourisme médical au Maroc: une industrie négligée mais rentable
Ce document d’orientation a été préparé sous l’égide de l’Institut Marocain d’Intelligence
Stratégique (IMIS). Il établit un nombre de recommandations stratégiques orientées vers le
renforcement de la position du Maroc sur le marché du tourisme médical. L’objectif étant de faire
du Royaume, à travers le marché africain, une destination santé incontournable.
La chaîne de valeur du secteur automobile au Maroc, en perspective post crise COVID-19
Certains secteurs industriels, comme l’Automobile, sont fortement mondialisés. Sous les effets de la pandémie du coronavirus, ces secteurs connaissent une refonte de leurs chaînes de valeur. La nécessité de raccourcir les circuits d’approvisionnement se présente comme une condition pour sécuriser les approvisionnements des grands constructeurs mondiaux.
Vers des changements de structures pour une co-émergence africaine
À travers cette note politique, le Dr Papa Demba Thiam propose différentes approches pour mettre en œuvre une stratégie revisitée d’intégration économique mondiale inclusive en Afrique, basée sur le développement et la diffusion d’opportunités économiques complémentaires dans l’ensemble de l’espace économique continental, en mettant l’accent sur le Maroc et son rôle dans le changement de paradigme permis par la crise de Covid-19.
Communication Marocaine de crise COVID 19
Dans cette policy note que l’IMIS consacre aux enjeux de la communication publique de crise, Mohamed Benabid interroge l’expérience marocaine en mettant en perspective le contexte inédit de la pandémie du Covid 19.
A travers la grille d’analyse retenue, l’auteur identifie notamment une temporalité dans la stratégie déployée ainsi que des espaces narratifs implicites qui contribuent à renforcer la portée des messages auprès de la population.
Si la portée des réalisations ainsi que l’originalité de la démarche sont bien soulignés, l’analyse suggère des axes de recadrage pour en pérenniser l’efficacité.